Written in the walls

written on the walls

Achille s’était réveillé à son heure habituelle de neuf heures du matin afin de se préparer tranquillement à la journée qui l’attendait. Il s’était trainé hors de ses draps en grognant légèrement. Une fois debout, il rejoignit rapidement sa salle de bain afin de faire couler son bain et rajouter la mousse afin qu’il soit parfait, comme à son habitude. Achille aimait par-dessus tout ses habitudes. Pendant que son bain coulait, il descendit dans sa cuisine préparer le café et se servit une grande tasse et le sirota sur la terrasse accompagné un gâteau sablé et d’une cigarette posée dans le cendrier. Achille regardait régulièrement l’heure. Il attendait un coli assez important de livres de sa bibliothèque personnelle, que sa mère lui avait envoyé d’Italie. Un coli précieux et fort attendu. Il regardait l’heure plusieurs fois dans la même minute tellement qu’il était impatient. Cela lui arrachait même quelques grognements, en plus du reste. Il remonta rapidement dans sa salle de bain une fois qu’il eut réalisé son retard plus ou moins important. Il devait ouvrir sa bibliothèque. Le bain le détendit et une fois habillé d’une vieille chemise à fleur et d’un pantalon bien trop grand pour lui et ses baskets enfilées. Il regarda une dernière fois sa boîte aux lettres avant de soupirer de frustration. Jamais content celui-là.

Vers treize heure, il tourna le panneau de sa porte pour indiquer la fermeture et prit la route pour rejoindre sa demeure. Il aimait particulièrement cette petite balade reposant dans les rues de cette petite ville où tous les habitants cohabitaient sans problème, comme les fleurs et les mauvaises herbes, où les commerces prospéraient tranquillement. Absolument tout était zen et relaxant ici. Il remerciait le bon dieu tous les jours pour avoir mis cette ville sur son chemin, sinon il ne saurait où il se trouverait aujourd’hui, peut-être qu’il serait rentré en Italie donner raison à son père. Et ça, jamais ! Il fronça les sourcils à cette pensée avant de lever les yeux vers sa maison. Il se rendit à la porte avant d’entendre un bruit de vélo. Le facteur ! Il hésita quelques instants, il n’avait pas envie de le déranger pour ça, il pouvait toujours être raisonnable et attendre son tour, n’est-ce pas.. Il se retourna rapidement avant de dire.

« Vous êtes le facteurs.. ? Eh attendez ! »

Il ne l’avait peut-être pas entendu, il se rua presque vers lui avant de reprendre son souffle et de le regarder.

« Excusez-moi, auriez-vous reçu un coli pour moi ? Je suis Monsieur Biancori. »